Un fabuleux troubadour

Vous l’aurez compris en naviguant sur mon site et au fil de mes parutions, il me tient à cœur de vous présenter les cultures toulousaines et occitanes au travers de leurs musiques, car il me semble que c’est à la fois un excellent moyen d’exprimer et mettre en valeur ces cultures, tout en découvrant les langues dans ce qu’elles ont de plus poétique.

Je vous ai donc déjà présenté de nombreux artistes mais j’ai, en quelque sorte, gardé le meilleur pour la fin… Enfin, vous allez voir qu’en réalité je vous en ai déjà parlé, car si l’on souhaite parler de la culture à Toulouse, il est absolument incontournable !

74_397Claude Sicre est à l’initiative de tellement de projets culturels, musicaux et populaires que j’ai peur d’en oublier. Si c’est le cas je m’en excuse mais je vais tout de même tenter de vous le présenter, à hauteur je l’espère de la réalité.

Diplômé d’un master d’ethnomusicologie, il est aussi auteur-compositeur-interprète dans de nombreuses formations musicales, conférencier, organisateur de festivals et a également publié de nombreux contes, romans et nouvelles.

Né en 1947 à Toulouse il crée l’association Escambiar (échanger en occitan) en 1981 dans l’objectif de promouvoir la culture musicale locale. En 1982 il recrée le Carnaval toulousain (je vous en parle ), puis, il fonde le groupe Fabulous Trobadors en 1987 (je vous en parle ici) et collaborera ensuite avec de nombreux autres dont, notamment, les Femmouzes T. , Zebda, et les Bombes 2 Bal.

En 1991, il lance le mouvement des repas de quartiers : vous savez, ce soir unique où tout le monde descend dîner dans la rue entre voisins ? Et bien c’est lui, Monsieur Claude Sicre, qui en a eu le premier l’idée ! C’est sans doute son œuvre la plus connue et la plus célébrée en France alors qu’on ignore souvent qu’il en est le créateur…

Il est aussi président du Carrefour culturel Arnaud-Bernard qui organise, entre autres, les Conversations socratiques de rue et le Forum des langues du monde. D’ailleurs, le prochain Forum se tient tout bientôt et aura comme invité, entre autres, le linguiste Alain Rey : voyez ici le programme détaillé de cet événement qui promet d’être riche en découvertes linguistiques. Vous pouvez également écouter nos deux comparses Aurélie et Flore nous l’annoncer :

Pour conclure cette courte présentation de ce grand monsieur de la culture toulousaine, voyez cette vidéo d’archive de TV5 Monde où il explique ce qu’est, selon lui une langue. Aussi, voyez l’une de ces dernières compositions, Obamaing (dont le clip a été réalisé par des copains de la capoeira : Germain Boffelli et David Boissière).

Big Flo & Oli

Dans un tout autre registre que dans mon précédant article, mais tout aussi représentatif de la richesse, de la dynamique et de la création artistique toulousaine, laissez moi vous présenter deux petits surdoués du hip-hop : Big Flo et Oli.

Ces deux frères aujourd’hui âgés de 17 et 21 ans écrivent et rappent depuis toujours. Tout comme Jordan, ce n’est pas le côté bling-bling ou violent du hip-hop qui les attire : ils expriment tout simplement leur quotidien et leur regard sur le monde, et dénoncent justement les dérives associées habituellement aux rappeurs. Pour avoir une idée, voyez par vous même un de leur clip, tourné dans leur lycée (j’étais également dans ce lycée…souvenirs, souvenirs..!).

Ils connaissent aujourd’hui un tel succès qu’ils ont récemment été invités à participer à l’émission le Before sur Canal+. Découvrez donc leur toute première apparition à la télévision : ne sont-ils pas plein d’assurance, d’humour  ? La relève du hip-hop intelligent et impertinent est assurée ! Regardez attentivement cette vidéo, car un quizz de compréhension orale en lien vous est proposé ici.

Idée d’activité FLE : Écouter et comprendre du hip-hop dans une langue étrangère est loin d’être aisé, mais essayez donc de reconstituer quelques-unes de leurs paroles.

L’Estanquet de la Portièra

J’avais initialement prévu de sécher un entraînement de capoeira pour vous faire découvrir de l’intérieur une soirée occitane mais une chose en entraînant une autre je n’ai finalement pas pu rejoindre mon ami lors de sa soirée hebdomadaire de musique occitane : ils sont en effet toute une bande de jeunes et de moins jeunes à partager cette passion et se retrouvent donc régulièrement dans le lieu le plus occitan de la ville rose : L’Estanquet de la Portièra.

Qu’est-ce-que c’est, me direz-vous une fois de plus ? (D’ailleurs, pour changer un peu, vous pourriez utiliser la forme occitane : « ques aquo ? » !).

L’Estanquet de la Portièra (littéralement « le bistrot de la concierge ») c’est un endroit où l’on peut manger, boire, parler, lire, apprendre, écouter… bref RESSENTIR et VIVRE l’occitan des cheveux jusqu’au bout des ongles. Je vous laisse découvrir cette interview de son heureux propriétaire, Remèsi Firmin, en guise de présentation. Soyez très attentif, car cette vidéo est aussi l’objet d’un Quizz de compréhension orale ! Je vous laisse donc vous concentrer et découvrir ce lieu en vidéo à défaut de reportage.. :/ A lèu !

Marianne l’Occitane

Le saviez vous ? LE symbole français par excellence, Marianne, est d’origine occitane !

Marianne est le symbole de la république française et plus généralement de la liberté et de la démocratie. Son buste est dans toutes les mairies de France, sur tous les documents administratifs officiels, ainsi que sur de nombreux timbres.

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La Garisou de MariannoAvant de devenir officiellement le symbole de la république en 1879, Marianne apparaît en 1792, dans une chanson occitane  : La Garisou de Marianno. L’auteur de cette chanson, Guillaume Lavabre, est un chansonnier né Puylaurens en 1755 et mort à Toulouse en 1845. Il choisit le nom de Marianne pour désigner la République car c’est un prénom très courant chez les femmes d’origine modeste de cette époque. Sa chanson est une métaphore (=une image) d’une Marianne se libérant de l’exploitation : elle est d’abord malade, puis guérira grâce au nouveau régime amené par les révolutionnaire. C’est la guérison de Marianne, ou en occitan, la garisou de Marianno. Voyez ci-contre une transcription complète de la chanson et ci-dessous une traduction du premier couplet.

Aller plus loin en FLE : Les plus curieux d’entre vous peuvent également consulter ce cours très intéressant sur l’évolution des représentations de Marianne au fil de l’histoire.

 

Qui a volé la pieuvre du Cocu ?

Demain aura lieu le grand carnaval du Cocu à Toulouse. Le Cocu ? Mais si, souvenez-vous, je en vous parlais dans mon article dédié à Mardi-Gras et aux différentes façon de célébrer le Carnaval. Le Cocu c’est LE carnaval qui rassemble les Toulousains.

Créée en 1982 par Claude Sicre (vous savez, un des créateurs des Fabulos Trobadors, je vous en parle dans ma page musique), la délirante association du Cocu (officiellement  reconnue de futilité publique) est le Comité Organisateur du Carnaval Universitaire. L’objet de cette association était de « faire vivre » la fête du Carnaval et renouer avec l’une des plus anciennes traditions de la Ville de Toulouse. Et le Cocu connaît un rapide succès puisqu’en 1985 le carnaval passe le cap des 100 000 personnes dans la rue ! Voyez plutôt cette archive de 1987 lorsque Claude Nougaro était le roi foi de ce Carnaval.

Malheureusement des événements qui en ont perturbé le bon déroulement ont amené à son arrêt… Mais le Cocu renaît de ses cendres en 2011, pour le plus grand bonheur de tous ! Les première années se sont très bien déroulées et voila que les problèmes reviennent… Une pieuvre géante qui faisait partie des nombreuses décorations installées dans la ville a été dérobée ! Et je ne vous parle pas d’une petit déco, non non, il s’agit d’une pieuvre GÉ-ANTE !

En espérant que mes amis toulousains profiteront tout de même de se beau Carnaval qui, je l’espère ce déroulera sans encombres, je vous souhaite à tous un bon week-end, pour ma part je serais au Pays-Basque pour un chouette stage de Capoeira !

Toulouse is beautiful

Un collectif d’artiste toulousain partage, tout comme moi vous l’aurez compris, l’amour de notre belle ville rose et de sa musique : il s’agit du projet Toulouse is beautiful. Chaque mois, ils nous proposent de découvrir un clip d’artistes toulousains filmé dans un lieu emblématique du patrimoine toulousain : ce sont de véritables bijou de poésie mêlant vidéo, musique et histoire. C’est un superbe projet que je me devais donc de vous présenter dans ce blog.

Découvrez ce court reportage de la chaîne France 3 Midi-Pyrénées en guise de présentation en cliquant sur ce lien (la vidéo est en bas de la page). Comme cela est expliqué, c’est une véritable intention de valoriser la culture toulousaine qui motive ce collectif. Et je trouve que le défit est plutôt bien relevé ! D’autant plus que je partage pleinement leur point de vue, comme vous avez eu l’occasion de le constater en naviguant sur mon site… C’est que, tout de même, on a une sacré belle ville et de supers artistes, ici, alors je trouve ça plutôt chouette de les magnifier comme le fait Toulouse Is Beautiful ! Vous allez penser que je fait preuve de chauvinisme, mais non je vous assure, je ne suis pas en plein délire patriotique toulousain, je pense simplement que ce sont de belles choses à découvrir, et à partager 😉 Mais voyez plutôt par vous-même avec ces quelques vidéos.

Frédérika à Saint Pierre des Chartreux

La Familia à l’Hôpital de La Grave

André Minvielle à l’Académie des Jeux Floraux

 

Pour visiter le site internet du projet, c’est ici -> www.toulouseisbeautiful.com

Jean Jaurès

On ne fait pas la guerre pour se débarrasser de la guerre.
Jean Jaurès.

Cette citation de Jean Jaurès illustre tout à fait la pensée profondément philosophique et humaniste de son auteur. Mais qui est-il, me direz-vous ? Une des figures politiques les plus marquantes de l’histoire de Toulouse, mais aussi et surtout, de l’histoire de la France moderne. Dans le diaporama de mon article dédié à la visite du Capitole je vous avez promis de vous le présenter. L’actualité récente me rappelle à l’ordre puisqu’à l’occasion du centenaire de sa disparition, l’une des universités de Toulouse vient de changer son nom pour devenir l’Université Jean Jaurès, comme vous l’explique cet article de la Dépêche du Midi.

Homme politique et grand intellectuel, Jean Jaurès est né à Castres (Tarn) en 1859. C’est un élève brillant qui aura un parcours scolaire particulièrement remarquable : il est est reçu premier à l’École Normale Supérieure et troisième à l’agrégation (un concours très difficile pour devenir professeur) de philosophie. En 1881, tout juste âgé de 21 ans, il commencera sa carrière dans l’enseignement en tant que professeur de philosophie, donc, au lycée d’Albi (Tarn). En 1892 il sera reçu docteur ès lettres, ce qui correspond au plus haut grade de l’enseignement universitaire en France, et deviendra professeur à l’université de Toulouse.

Il s’intéresse très tôt à la politique puisque dès 1885, alors âgé de 25 ans, il est élu député à Castres. Il sera plus tard maire adjoint de Toulouse en charge des affaires liées à l’éducation (de 1890 à 1893). Au cours de cette période, un fort intérêt pour la vie locale ainsi que pour les conditions de vie particulièrement difficiles des mineurs de Carmaux (il les soutiendra lors d’un grand mouvement de grève en 1892) l’amène à s’intéresser de plus en plus aux problématiques de la classe ouvrière et se rapprochera du mouvement socialiste. Grand orateur et rassembleur de foules, il sera particulièrement célèbre pour ses prises de paroles publiques et ses qualités de tribun.

En 1898, sa vie publique et politique basculera suite à l’Affaire Dreyfus. Gigantesque scandale qui a ébranlé et divisé la société française dans sa globalité, l’affaire Dreyfus mêle trahison, espionnage, et anti-sémitisme. Son personnage central le Capitaine Dreyfus, accusé à tord, sera défendu par des intellectuels convaincus du complot et de l’injustice qui se tramaient sous leurs yeux. Parmi eux, Émile Zola, le célèbre écrivain, publiera au journal l’Aurore une lettre publique désormais historique J’accuse!, et Jean Jaurès, qui publiera un ouvrage intitulé Les preuves, une démonstration méthodique et argumentée de l’innocence de Dreyfus.

Huma-18041914Cette affaire qui durera près de vingt années donnera à Jaurès toujours plus de volonté à défendre l’anti-sémitisme, l’anti-complotisme et les valeurs républicaines. Au cours de cette période, c’est aussi un engagement massif et déterminé avec le mouvement socialiste qui se matérialise. Dans la décennie qui précédera la première Guerre Mondiale, il s’imposera en pacificateur et luttera, en vain, contre les intentions belliqueuses grandissantes des puissances européennes. En 1904, il créera le Journal L’humanité, qui lui permettra de diffuser ses idées socialistes, anti-capitalistes et pacifistes. Voyez ci-contre la toute première une de ce journal, datée du 18 avril 1904, encore édité à ce jour. Cliquez sur l’image pour accéder à la transcription de l’éditorial, signé de sa plume.

C’est d’ailleurs son discours pacifiste, sa lutte contre la guerre et pour plus de socialisme qui lui coûteront la vie : le 31 juillet 1914, il est assassiné à Paris par le nationaliste délirant Raoul Villain. Cet assassinat a lieu trois jours avant le début de la Grande Guerre.

Je vous propose maintenant de découvrir un superbe hommage à cet homme qui vous l’aurez compris aura dédié sa vie à défendre les injustices et la paix. Il s’agit d’une vidéo tournée lors de l’anniversaire des 150 ans de sa naissance : on y voit une reconstitution d’un discours de Jaurès, puis une reprise de la chanson de Jacques Brel « Jaurés » par le groupe toulousain Zebda. Vous pouvez aussi entendre son auteur l’interpréter magnifiquement dans cet enregistrement.

Extrait du discours à la Jeunesse de Jaurès à Albi, 1903.

« Le courage, c’est de chercher la vérité et de la dire ; c’est de ne pas subir la loi du mensonge triomphant qui passe, et de ne pas faire écho, de notre âme, de notre bouche et de nos mains aux applaudissements imbéciles et aux huées fanatiques. »

Jaurès – Jacques Brel

Ils étaient usés à quinze ans
Ils finissaient en débutant
Les douze mois s´appelaient décembre
Quelle vie ont eu nos grand-parents
Entre l’absinthe et les grand-messes
Ils étaient vieux avant que d’être
Quinze heures par jour le corps en laisse
Laissent au visage un teint de cendres
Oui notre Monsieur, oui notre bon Maître

Pourquoi ont-ils tué Jaurès?
Pourquoi ont-ils tué Jaurès?

On ne peut pas dire qu´ils furent esclaves
De là à dire qu´ils ont vécu
Lorsque l´on part aussi vaincu
C´est dur de sortir de l´enclave
Et pourtant l´espoir fleurissait
Dans les rêves qui montaient aux cieux
Des quelques ceux qui refusaient
De ramper jusqu’à la vieillesse
Oui notre bon Maître, oui notre Monsieur

Pourquoi ont-ils tué Jaurès?
Pourquoi ont-ils tué Jaurès?

Si par malheur ils survivaient
C´était pour partir à la guerre
C´était pour finir à la guerre
Aux ordres de quelque sabreur
Qui exigeait du bout des lèvres
Qu´ils aillent ouvrir au champ d´horreur
Leurs vingt ans qui n´avaient pu naître
Et ils mouraient à pleine peur
Tout miséreux oui notre bon Maître
Couverts de prèles oui notre Monsieur
Demandez-vous belle jeunesse
Le temps de l´ombre d´un souvenir
Le temps de souffle d´un soupir

Pourquoi ont-ils tué Jaurès?
Pourquoi ont-ils tué Jaurès?

IDÉES D’ACTIVITÉS FLE : Apprenez-donc la chanson par cœur ! Vous pouvez également faire des recherches complémentaires sur Jean Jaurès.

Boudu !

Boudu…mais voila que je me rend compte que j’utilise cette expression souvent, sans avoir pris la peine de vous dire ce qu’elle signifiait ! Boudu ! Mais où avais-je la tête ??

BOUDU est une expression très souvent utilisée dans tout le Sud de la France. Elle marque, en fonction des situations, l’étonnement, la surprise et l’agacement, où encore vient tout simplement ponctuer une phrase comme un soupir ou une exclamation.

Elle vient d’une déformation de l’expression occitane Boun Diou qui signifie littéralement Bon Dieu. Elle peut aussi s’écrire et s’employer sous les formes boudi ou boudiou.

Dans la région toulousaine, elle s’emploie souvent avec la terminaison con. Cette terminaison est loin d’être employée comme une insulte : c’est aussi une petite expression qu’on utilise ici pour marquer la fin d’une phrase ou ponctuer notre discours. Finalement, c’est plus une interjection qui vient agrémenter nos discussions qu’un mot qu’on va utiliser pour son sens premier.

Bouducon est tellement utilisé dans notre région qu’on le dit tout le temps sans même s’en rendre compte ! Voila, maintenant, vous savez tout ! 🙂

©Isabelle Magendie

Illustration © Isabelle Magendie-Malo. Pour découvrir son travail, visitez son blog.

TILT et l’art du graffiti toulousain

Tilt ? Tilt ! Quel étrange mot..?!

TILT est sans doute l’artiste graffeur toulousain le plus internationalement connu et reconnu. Aujourd’hui il expose dans des galeries aux quatre coins du monde, ses œuvres se vendent une fortune sur le marché de l’art contemporain et pourtant, il continue de graffer son nom « à l’ancienne » dans Toulouse. D’ailleurs, quand on observe bien la ville rose, on peut trouver un peu partout sa signature particulière et qui l’a rendu si célèbre.

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Comme vous l’aviez sans doute remarqué en visitant ma page sur mes balades toulousaines préférées, j’aime le street art. A Toulouse je suis plutôt bien servie car la ville regorge d’artistes tous plus talentueux les uns que les autres. Tilt en fait partie et grâce à lui le graffiti toulousain est connu dans le monde entier. Depuis les années 80, ce graffeur appose son nom sur les murs de France et de Navarre. A Toulouse donc, sa ville de prédilection, on peut trouver son nom assez régulièrement, décliné de mille façons, comme vous pouvez le voir sur ces photos.

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Vous vous en doutez, ça n’est uniquement avec cette signature, aussi sympathique soit-elle, qu’il est devenu la star qu’il est aujourd’hui. Pour des raisons de droit à l’image il m’est impossible d’insérer dans cet article des copies de son travail, aussi je vous propose de le découvrir via cette vidéo : il se présente et on y voit quelques une de ces plus célèbres œuvres. Vous pourrez y voir ses sujets et thématiques favoris : le jeu de composition graphique avec des lettres « bubbles » et une satire de notre société consommation qu’il aime dénoncer, déformer et sublimer. Pour ceux qui souhaitent aller plus loin, voyez également cet article-interview de l’artiste où ces œuvres sont représentées. Vous pouvez également visiter son site officiel et découvrir ainsi toute l’ampleur et la richesse de son travail.

Comme je vous le disait plus tôt, Tilt n’est pas le seul artiste toulousain qui excelle dans l’art du graffiti. Nous avons de nombreuses opportunités de les voir en action avec une multitude d’événements street art organisés chaque année sur la région Toulousaine. Pour avoir une idée de la richesse du milieu graff de la ville rose, voyez cette présentation d’un énorme Jam (= performance live) qui s’est tenue il y a un peu plus d’un an dans le nord de Toulouse, au cours de laquelle Tilt et ses copains graffeurs s’en sont donnés à cœur joie.

Pour finir, je vous propose de découvrir un autre artiste toulousain : CEM. Beaucoup moins connu mais néanmoins très talentueux, c’est un proche ami (j’en profite donc pour lui faire un petit coup de pub !). Voici donc un extrait de son travail sur Toulouse et ailleurs. (Cliquez sur une photo pour lancer le diaporama).

Au marché des aveyronnais

Ce week-end à Toulouse, les producteurs aveyronnais ont envahit la place du Capitole. C’est l’annuel Marché des Pays de l’Aveyron : l’occasion pour les toulousains de se régaler en dégustant les spécialités locales aveyronnaises, et l’occasion pour moi de vous faire découvrir d’un peu plus prés cette gastronomie dont je vous ai déjà parlé dans ma rubrique dédiée. A vos papilles, c’est parti pour le marathon culinaire ! (Pour lancer le diaporama, cliquez sur une des photos.)

Si vous souhaitez en savoir plus, voici le site internet des organisateurs.