Qui a volé la pieuvre du Cocu ?

Demain aura lieu le grand carnaval du Cocu à Toulouse. Le Cocu ? Mais si, souvenez-vous, je en vous parlais dans mon article dédié à Mardi-Gras et aux différentes façon de célébrer le Carnaval. Le Cocu c’est LE carnaval qui rassemble les Toulousains.

Créée en 1982 par Claude Sicre (vous savez, un des créateurs des Fabulos Trobadors, je vous en parle dans ma page musique), la délirante association du Cocu (officiellement  reconnue de futilité publique) est le Comité Organisateur du Carnaval Universitaire. L’objet de cette association était de « faire vivre » la fête du Carnaval et renouer avec l’une des plus anciennes traditions de la Ville de Toulouse. Et le Cocu connaît un rapide succès puisqu’en 1985 le carnaval passe le cap des 100 000 personnes dans la rue ! Voyez plutôt cette archive de 1987 lorsque Claude Nougaro était le roi foi de ce Carnaval.

Malheureusement des événements qui en ont perturbé le bon déroulement ont amené à son arrêt… Mais le Cocu renaît de ses cendres en 2011, pour le plus grand bonheur de tous ! Les première années se sont très bien déroulées et voila que les problèmes reviennent… Une pieuvre géante qui faisait partie des nombreuses décorations installées dans la ville a été dérobée ! Et je ne vous parle pas d’une petit déco, non non, il s’agit d’une pieuvre GÉ-ANTE !

En espérant que mes amis toulousains profiteront tout de même de se beau Carnaval qui, je l’espère ce déroulera sans encombres, je vous souhaite à tous un bon week-end, pour ma part je serais au Pays-Basque pour un chouette stage de Capoeira !

C’est le printemps !

« Tandis qu’à leurs oeuvres perverses, Les hommes courent haletants, Mars qui rit malgré les averses, Prépare en secret le printemps.  »
Théophile Gautier

Et oui, ça y est ! En France, l’hiver est officiellement terminé, et la saison de la renaissance, de la nature et des beaux jours est arrivée ! C’est une saison riche en plaisirs qui a de tous temps inspiré les artistes, aussi, je vous propose de célébrer le printemps en découvrant quelques uns des joyeux de poésie, écrite ou chantée. Mais avant cela, vous vous demandez sans doute d’où vient ce curieux nom, printemps ? Et bien moi aussi figurez-vous…

Printemps : l’étymologie (source : lexilogos)

Le printemps s’écrivait au XIIIe siècle printans, mot composé de prins et tans, du latin primus tempus : c’est le premier temps, c’est à dire la première saison. On trouve aussi l’expression tens prin. Le mot prin désigne le début, le commencement : el prin d’esté, c’est le début de l’été

Le latin primus se retrouve dans le qualificatif prime, employé dans certaines expressions comme la prime jeunesse. Ces mots latins se retrouvent dans l’expression anglaise prime-time que le monde français de la télévision, qui imite tout ce qui vient d’outre-Atlantique, a repris pour désigner une émission de début de soirée.

De la même origine, printanier désigne ce qui concerne le printemps.

Le printemps a remplacé l’ancien français primevere (variantes : premevaire, primevoire). Ce mot vient de la forme latine tardive prima vera, construite d’après la locution primo vere : au début du printemps. L’italien, l’espagnol et le portugais ont conservé cette origine pour désigner le printemps : primavera.

En français, on a conservé ce mot pour désigner la fleur de primevoire, parce qu’elle fleurit au début du printemps. Elle porte aujourd’hui le nom de primevère. Ne peut on trouver plus beau symbole pour fêter le début du printemps ?

Le Printemps de Paul Eluard

Printemps
Paul Eluard

Il y a, sur la plage, quelques flaques d’eau.
Il y a, dans les bois, des arbres fous d’oiseaux.
La neige fond dans la montagne.
Les branches des pommiers brillent de tant de fleurs
Que le pâle soleil recule.

Le Printemps en chansons

Jacques Brel n’est pas français mais je m’autorise une exception car cet auteur belge chante magnifiquement la langue française.

Groupe beaucoup plus récent, les Ogres de Barback chantent à leur façon le Printemps : un petit bijou de légèreté !

IDÉES d’activités FLE : Recherchez les paroles et apprenez les chansons. Recherchez d’autres poèmes sur la thématique du Printemps. Après avoir fait ces recherches, inspirez vous-en pour écrire votre propre poésie printanière !

Le point Saint-Valentin

Et oui, c’est la Saint-Valentin aujourd’hui, l’occasion de revenir sur cette fête et le paradoxe qui l’entoure : alors, est-ce une Fête des Amoureux OU une Fête commerciale ?

Difficile de répondre à cette question sans froisser qui que se soit, ni même tomber dans une équation-cliché où les critiques de cette journée seraient des grincheux blasés, et les amoureux défendant sa cause, de naïfs consommateurs manipulés. Serait-ce un peu des deux ?

Pour commencer rappelons-nous que depuis l’Antiquité, le mois de février est celui de la fertilité, et que l’église catholique romaine a associé ce qui était une fête traditionnelle païenne avec la célébration du saint patron des amoureux, le martyr Valentin.

Même en sachant cela, j’ai pour ma part le sentiment que l’aspect commercial est beaucoup trop mis en avant et gâche la symbolique romantique d’une journée des amoureux. Mais après tout, c’est systématiquement le cas : acheter des cadeaux aux anniversaires, à Noël, à les fêtes des pères ou celle des grands-mères (bientôt on aura celle de Médor…). La sollicitation commerciale est immédiate dès que l’occasion de célébrer quoi que ce soit se présente. Question simple, comme ça : « N’aurait-on pas tendance à oublier qu’on peut montrer son affection autrement qu’en achetant ? » Mais je m’égare…

C’est la Saint-Valentin, donc, et il est indéniable que c’est autant les fête des amoureux que celle chocolatiers et des fleuristes. A ce titre je vous propose de lire et écouter cet article de RFI sur le chiffre d’affaire des fleuristes le 14 février. Mais pour autant, doit-on se priver de célébrer nos amours ? Une journée où l’on s’attend à tout moment à de délicates attentions, ça nous change un peu du quotidien, non ? Si vous aussi vous ne savez trop quoi penser de tout cela je vous invite à consulter cet article participatif et drôle qui décline arguments pour et contre.

Pour finir sur une note d’humour, voyez ce sketch de Gad Elmaleh et sa vision de la Saint-Valentin :

En commentaires : Et vous, qu’en pensez vous ?  Fêtez-vous la Saint-Valentin ?

Encore une fusillade à Toulouse…

Sujet pas très marrant je vous l’accorde mais c’est quelque chose que j’ai envie de partager avec vous. Aujourd’hui tous les médias parlent d’une fusillade à Marseille, mais pas plus tard que la semaine dernière il y en eu aussi, à Toulouse. Deux même.

Et l’une d’entre elle s’est déroulée dans le quartier des Izards. Les gamins du quartier des Izards ils vont au collège de Lalande, avec ceux du quartier qui porte le même nom. Et à Lalande j’y ai travaillé pendant 5 ans, avec les ados justement. Alors pour l’instant je croise les doigts car aucun que je connaisse ne s’est déjà retrouvé dans ce genre de conflit mortel, mais qui sait, un jour on m’apprendra peut être une mauvaise nouvelle ?

Quatre fusillades en deux mois pour ce seul coin de Toulouse… Et ce qui m’énerve le plus c’est que c’est tout un quartier qui est stigmatisé, voir toute une communauté, alors que la plupart vivent paisiblement. C’est le fait de quelques fous de violence, mais le pauvre quidam devient délinquant parce qu’il traîne dans la rue avec ses copains et qu’il habite tel ou tel endroit. L’ombre de l’affaire Merah avait déjà bien terni la réputation des Izards…

Dans le climat actuel où la diabolisation est facile, j’ai peur que ça ne fasse qu’empirer les préjugés et aprioris bien grossis qui circulent déjà sur les quartiers et leurs habitants. En écoutant ce reportage de radio France Bleu Toulouse, je me dis que la première personne interviewée (vers 0.50′) est à deux doigts du racisme-latent-pas-vraiment-assumé-mais-raciste-quand-même… Mais peut être que je suis parano, ou trop sensible à ce genre de sujet ?

Et vous, un avis sur la question ? Allez, promis la prochaine fois je reviens avec un sujet plus léger !